L'importance d'une approche globale dans la tendinopathie : impact de la nutrition.
La tendinopathie est une inflammation d’un tendon qui peut être causée par une sur sollicitation, la modification d’un geste technique sportif, l’utilisation d’un nouveau matériel,… Les plus fréquentes sont : la tendinopathie d'Achille, le tenniselbow, le golfelbow, le syndrome fémoro-patellaire, le syndrome de l'essuie-glace,...Elle se manifeste souvent par des douleurs au moment de la contraction musculaire. Dans un premier temps, les phases de repos pourront atténuer les douleurs, mais sans un traitement adéquat, même le repos ne pourra vous soulager sur du long terme.
Il est important de faire un diagnostic différentiel précis pour éviter de confondre avec une bursite qui est une inflammation de la bourse séreuse. Mais aussi pour savoir si il y a un manque de mobilité, un manque de souplesse musculaire, une diminution de votre force musculaire.
Le tendon d’un muscle est capable de résister à la tension qu’on lui impose. La tendinopathie se créé à partir du moment où cette capacité est dépassée. Le tendon blessé n’arrive pas à se reconstruire car la vascularisation est diminuée. On peut entrer dès lors dans une tendinopathie chronique.
Le processus inflammatoire autour de la tendinopathie est dû au stress qu’on a imposé au tendon d’un muscle. Afin de pouvoir retourner à une pratique sportive plus rapide, il y a un traitement en kinésithérapie qui peut être mis en place. Mais aussi un aspect de la nutrition pour aider le processus inflammatoire à diminuer.
Dans la kinésithérapie, il est important d’avoir une bonne évaluation de la cause. Grâce à la thérapie manuelle analytique, nous pourrons faire un bilan précis pour connaitre l’origine de votre lésion. Une fois un bon diagnostic posé, nous pouvons ensemble mettre tout en œuvre pour guérir.
Le traitement en kinésithérapie doit respecter la phase de douleur et d’inflammation. Mais il faut aussi avoir une optique de rééducation fonctionnelle du muscle. La mise en place d’exercices appropriés à la pathologie pour éviter la réapparition de celle-ci.
La kinésithérapie n’est pas le seul angle d’attaque de la tendinopathie. Il faut prendre en compte la nutrition quotidienne que nous avons. Premièrement l’hydratation, boire 1,5L d’eau par jour permet d’éliminer les toxines que nous accumulons au court de la journée. Deuxièmement, éviter tous les excès tel que la caféine, le sucre raffiné, l’alcool,…
Lors de vos repas, il est important de privilégier l’équilibre. Pour rétablir un équilibre physiologique, nous préférerons les omégas 3 (huile de noix,…) aux omégas 6 (huile de tournesol,…). Les fruits et légumes de saison contiennent des vitamines et nutriments qui n’ont pas été altéré par un stockage de longue durée. Vous pourrez les assaisonner avec du curcuma couplé au poivre noir pour mieux l’assimiler.
1. Ludwig Ombregt, MD. »A system of orthopaedic medicine » 3ième edition. Elsevier, 2013
2. Marc Mongeau, Claude Thériault »notes de cours de masso-kinésithérapie » Institut Kiné-Concept, Montréal Révision 2008
3. Yves Xhardez et ses collaborateurs »Vade-Mecum de kinésithérapie et de rééducation fonctionnelle » Maloine, 2010
4. J. Berner, P. Zufferey « Tendinopathie d’Achille » Rev Med Suisse 2015 ;11 :606-11
5. Riché D. Hyperperméabilité intestinale chez le sportif : mécanismes, consequences et prise en charge nutritionnelle. NAFAS. Vol 2, n°3, Sept 2004.
6. Riché D. Micronutrition, alimentation-santé et exercice. De Boeck ed., 2005.
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